L’élection départementale est un maillon social essentiel pour notre équilibre de vie locale.
Elle est l’occasion pour une équipe de personnes engagées de nouer une forte proximité avec les citoyens.

Cette élection qui arrive, intervient dans un contexte très particulier qui n’aura échappé à personne. Celui d’une crise sociale, écologique et économique dont on ne saurait minimiser la gravité.

Des millions de femmes et d’hommes vivent aujourd’hui dans l’angoisse de vivre dans l’exclusion où la précarité sociale. Ces mots peuvent paraître abstrait pourtant ils expriment les différentes formes d’une misère bien réelle et d’une déchirure sociale qui atteint un seuil qui doit nous alarmer.

Surtout qu’il ne faut pas oublier que ces inquiétudes touchent aussi ceux qui sont étudiants, salariés, agriculteurs, cadres, gérants de petites entreprises, ceux dont les revenus ou les possibilités d’ascension sociale semblent être bloquées, qui se sentent fragilisé où qui n’osent plus espérer un avenir meilleur que le leurs pour leurs enfants.

A cela j’ajouterai que les nouvelles générations, MA génération, brident leur rêves, leur ambitions, leur espoirs. Elle constate la dégradation générale. La dégradation des conditions de vie, la dégradation des ambitions écologiques, la dégradation de la justice sociale, dégradation d’égalité et j’en passe tellement la liste est longue.
Bref vous l’aurez compris nous ne sommes pas très optimiste sur l’avenir à plus ou moins long terme. La jeunesse a besoin de clarté et d’honnêteté.

Il faut aussi sortir de la crise morale. Instaurer des règles communes applicables à tous les niveaux. Faire revivre la démocratie. Reinstaurer les bases fondamentales d’un dialogue apaisé.

L’élection qui approche arrive à un autre moment particulier. Il ne s’agit en effet ni de poursuivre ni d’achever une période. Il s’agit d’en ouvrir une autre et de nous donner les moyens d’entrer dans le monde de 2020. Si nous ne prenons pas le parti du progrès, si nous ne décidons pas d’un projet différent, nous resterons dans l’attente et j’ose même dire le déni.

Or, j’ai la conviction que les français sont disponibles pour une nouvelle ére pour les Alpes-Maritimes.
Regardons autour de nous : nous voyons bien que certains s’efforcent d’agir là où c’est possible. Dans les quartiers, dans les associations, la solidarité se développe. On lutte pour maintenir une cohésion sociale. Encore aujourd’hui, grâce à tous ces ces français qui se mobilisent, la résignation n’est pas à l’ordre du jour.

Je crois que la plupart d’entre nous souhaitent un département plus juste et plus dynamique. Plus ouvert, même si des efforts sont nécessaires. Mais notre département ne craint pas l’effort. Conscient de leurs propres responsabilités face à l’avenir, les citoyens sont prêt à bouger. Encore faut-il leurs en donner les moyens. C’est à dire encourager, ceux qui créent, ceux qui cherchent, ceux qui innovent.

Mais je sais aussi néanmoins avec quel scepticisme les français abordent aujourd’hui les projets politiques. Je comprends aussi qu’ils s’interrogent sur la réflexion d’un projet nouveau porté par un jeune homme, militant socialiste.

Depuis quelques années maintenant. Depuis mon arrivée au parti socialiste en 2017, je me suis appliqué à tirer les leçons du passé.
Mais l’heure de toute façon plus aux retrospectives mais au choix d’aujourd’hui et aux décisions qui engagent l’avenir de notre département.
Je pense que les problèmes peuvent trouver des réponses pour concilier imagination et réalisme, audace et modestie collective.


Dans cette campagne pour les départementales, nous devons tracer des perspectives, avancer des propositions concrètes. Pour engager un débat et convaincre des citoyens.

Mettre en avant une vision résolument sociale et novatrice des Alpes-Maritimes. Une vision de notre département autour de valeurs républicaines que nous cherissons, la liberté, l’égalité, la solidarité, la laïcité et la responsabilité.

Il s’agit pour les Alpes-Maritimes de fixer un cap et de s’y engager. Ce cap il appartient à toute la Gauche de montrer de quoi elle est capable.

Et elle capable d’apporter une politique sociale et solidaire digne de ce nom pour les Alpes-Maritimes. Pour la mobilité, le logement, l’emploi, la santé, le handicap la ou nos concitoyens ont le plus besoin de d’aides pour tenir face aux tracas de la vie. Là où la droite est incapable de regarder son propre bilan avec satisfaction et fierté. La preuve, il n’y a pas eu de grosses avancées sociales ou écologique propulsé par notre département depuis des décennies…
C’est pourquoi je propose au citoyens des Alpes-Maritimes de se rassembler autour de plusieurs objectifs.


– Developer nos territoires et la qualité de vie par l’écologie.
– Faire vivre une nouvelle pratique du pouvoir de proximité.
– Faire de notre département un lieu de prospérité pour nos aînés comme pour la jeunesse.
– Placer la justice sociale au cœur de nos préoccupations.
– Vouloir un service de transport de qualité pour les Alpes-Maritimes.
– Protéger nos vallées et notre littoral d’une betonisation à outrance.
– Rétablir la tradition républicaine de la citoyenneté.


L’audace, l’énergie et le changement. Vouloir ici et maintenant, une puissance publique locale qui assume ses responsabilités et réponde concrètement aux préoccupations des français. Faire le pari raisonné que l’avenir peut être serein pour les maralpins. Nous devons agir et transformer notre département. Bâtir un ensemble de projets sociaux et écologiques qui ne laisse personne au bord de la route.


C’est ce qui doit être dès maintenant, la préoccupation de tous.
Tous ensemble et Ensemble, toujours plus fort !

Axel Berriaux, Animateur Fédéral des Jeunes Socialistes des Alpes-Maritimes.

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